Rédacteur invité décembre - 17 - 2010
avatar

Je me réjouis de vous présenter aujourd’hui ce nouveau billet… Il y a déjà plusieurs mois, j’avais demandé à Isabelle CLAUDE, directrice d’Equit’aide et présidente de la Fédération Nationale Handi-Cheval, de répondre à mes questions à propos de la création du terme « équicien » et d’un Syndicat Professionnel des Equiciens annoncée lors du colloque « Un cheval pour vivre » à Paris en juin 2010… Je sais Isabelle CLAUDE, très occupée, j’ai donc attendu, attendu et attendu encore… mais ma patience fut récompensée puisqu’elle a même pris le temps de nous rédiger un petit texte... Je vous laisse découvrir son article et j’espère sincèrement que vous viendrez commenter  cette initiative. Qu’en pensez-vous? A très vite donc… Sandie!

D’une activité qui est devenue à la mode, une culture s’impose aujourd’hui afin de clarifier les actions avec le cheval auprès des personnes en situation de handicap.

Le secteur social évolue, la loi de 2005 met la personne en situation de handicap au cœur de la citoyenneté. L’action sociale « sort » des institutions, mais les spécificités restent de rigueur afin de ne pas nuire à la personne. Des spécialisations s’imposent et de nouveaux métiers vont émerger.

En ce qui concerne les actions avec le cheval, un nouveau métier s’impose réellement aujourd’hui.

Pourquoi un nouveau mot ? Pour désigner quoi ? pour identifier qui ? Ce mot va-t-il créer la confusion ou au contraire rassembler… l’avenir nous le dira.

De quel métier s’agit-t-il ?

Equicien : ce mot a été inventé par mes soins et déposé en vue d’en protéger l’appellation. Il est construit à partir de la racine « equus » du latin cheval et le suffixe « ien » qui signifie profession.

L’équicien est un professionnel de la relation d’aide avec le cheval. Il s’inscrit dans le cadre des actions à médiation animale et construit son accompagnement sur la méthodologie de projet de l’action sociale (loi du 2 Janvier 2002, loi du 11 février 2005 rénovant et modernisant la loi de 1975 régissant l’organisation de l’action sociale).

Oser parler de nouveau métier dans un contexte sociétal qui cherche de nouveaux repères, c’est prendre un pari sur l’avenir. C’est prendre le risque de surprendre et de déranger. En effet, quand une situation est floue, cela peut être pratique puisque chacun peut faire ce qu’il souhaite et définir ses propres règles. Cependant, cela peut conduire à des confusions, des abus, voire des dangers.

Il est urgent de stopper la confusion, préciser les champs, les actions, les domaines de compétences et les qualifications.

Nommer un métier, c’est identifier des compétences caractéristiques en rapport avec ce métier (référentiel métier) et de mettre en regard des connaissances (référentiel formation) permettant d’accéder à une qualification.

Aujourd’hui, au vu des années de pratique, nous pouvons mettre en avant des aptitudes spécifiques à l’encadrement des personnes en situation de handicap avec des chevaux.

L’équicien s’appuie sur le projet de l’individu, soit directement en accord avec lui, si ses capacités cognitives et verbales le permettent, soit avec la famille, soit en partenariat avec l’équipe référente du sujet, soit avec un prescripteur médical, para-médical ou social. Il met à disposition, avec le cheval comme partenaire, des moyens en regard d’objectifs concrets réels et vérifiables. Pour ce faire, il s’appuie sur des indicateurs d’apprentissage et comportementaux précis en vue d’une évaluation rigoureuse permettant de réactualiser les objectifs initiés. C’est un professionnel de l’observation directe et non de l’interprétation. Ses conclusions ou synthèses émanent d’une analyse faite à partir de recueils de données.

L’équicien est avant tout un professionnel de l’action sociale et médico sociale. Il rassemble sous une seule identité professionnelle des compétences médico-sociales et équines. Il a des connaissances précises dans la relation humaine, la construction de l’individu, le comportement animal et la communication inter espèce. Sa formation repose sur des connaissances en éthologie scientifique, en psychologie, en anatomie, en communication tant dans le domaine humain qu’animal. Il est également cavalier confirmé.

Aujourd’hui, un certain nombre de croyances énoncées comme « vérité » participent d’une certaine confusion. Les actions de l’équicien ne relèvent pas d’une activité sportive mais d’une action médico-sociale.

Pour rappel ou information, le «moniteur» d’équitation est une personne habilitée à dispenser des apprentissages équestres, dans un but sportif ou de loisirs. Qu’il soit éducateur sportif : BEES1 ou animateur sportif : BPJEPS, il est habilité à faire passer des galops fédéraux (grades de progression édictés par la Fédération Française d’Equitation: Fédération française d’équitation : Fédération sportive régissant, par délégation des services de la Jeunesses et des sports, la réglementation sportive dans le domaine équestre ) et d’entraîner des publics à la compétition dans les diverses disciplines équestres.

Qu’ont en commun l’équicien et le moniteur ? Rien, sinon la présence du cheval. Le moniteur appelé aussi «enseignant» est un spécialiste des apprentissages équestres, alors que l’équicien est un spécialiste de la relation… Ils n’ont pas le même but ni les mêmes actions, ils peuvent par contre, tous les deux interagir avec le cheval avec des moyens similaires (activités) vers des finalités différentes.

Le professionnel de l’action sociale n’a pas dans sa formation d’enseignement des connaissances équines, tout comme le moniteur n’a pas d’enseignement en psychologie et développement de la personne. Ils n’ont ni l’un ni l’autre d’enseignement en éthologie (science du comportement et de l’observation).

Le métier d’équicien, est un métier à part entière, même si quelques notions se croisent avec les deux domaines précités.

Les actions avec le cheval, proposées aux personnes en situation de handicap existent depuis plus de trente ans. Aujourd’hui, celles-ci rentrent dans la catégorie des actions à médiation. Le mot le plus utilisé pour les représenter est le mot « équithérapie ». Ce mot apparaît erroné et souvent abusif. En effet, pourquoi ce mot contenant une notion de soin est-il indissociable de la personne en situation de handicap ? Une personne handicapée n’a-t-elle pas accès aux apprentissages et aux loisirs tout simplement ? Certes, mais pas dans n’importe quelle condition.

Le mot « équithérapie » est arrivé du champ du soin et reste du domaine thérapeutique. Le mot « thérapeute » employé relativement impunément dans certains domaines, bénéficie depuis peu d’une identité rigoureuse et la loi de Mai 2010 vient poser ces exigences quant à cette appellation.

Par ailleurs, ce mot est associé aux thérapeutes donc aux soignants, ce qui est loin d’être la majorité des professionnels de la relation d’aide. La relation d’aide se fait en réseau avec différents spécialistes de l’action sociale allant de l’aide sociale à l’aide éducative et ou thérapeutique. De plus le mot thérapeute est souvent galvaudé, ce qui ne favorise pas sa clarté. Comment le public peut-il s’y retrouver si rien ne vient clarifier ces différents champs !

Un métier naît du terrain et devient un métier, dès lors que des compétences sont identifiées et indispensables à la réalisation de ce métier. Un métier garantit une responsabilité.

La journée d’étude le 17 janvier 2011: « Cheval et Relation d’Aide – Equicien: un métier émergent »

Un métier se qualifie au travers de compétences repérées, de connaissances qui nécessitent une formation spécifique. Aucune formation ne fabrique de la compétence mais apporte des connaissances qui doivent ou devraient engendrer de la compétence.

Les deux plus anciennes organisations de formation (Handi-cheval et FENTAC) sur le plan national parlent, soit de thérapie assistée avec le cheval soit de relation d’aide avec le cheval. Dans ces deux cadres là, il s’agit d’orientations thérapeutiques et ou éducatives, les deux se conjuguant avec plaisir.

La SFE beaucoup plus récente et d’émanation de la FENTAC dispense une formation similaire à celle-ci et délivre un diplôme privé « d’équithérapeute ».

La FENTAC délivre un certificat de thérapie avec le cheval (TAC) et une attestation universitaire.

Handi-cheval délivrait jusque là des certificats de pratique

D’autres organismes proposent des modules de formation cheval et handicap.

La FENTAC et la SFE se sont spécialisés dans la notion de soin et prioritairement de soin psychique, alors que la Fédération Nationale Handi-Cheval s’est orientée sur la visée sociale éducative et ou thérapeutique. La notion de visée inclut l’aspect pluridisciplinaire.

A partir de 2011…

…la Fédération Nationale Handi-cheval réorganise la formation actuelle, (existante depuis près de vingt ans), initie une formation courte et une formation longue, forme des équiciens et dispense un diplôme privé.

Tout organisme de formation se reconnaissant dans la terminologie d’équicien doit posséder un référentiel métier et un référentiel formation visant les domaines de compétence métier de l’équicien.

Toutes les personnes déjà formées et se reconnaissant « équicien » peuvent présenter leur dossier de formation en vue d’une V.A.E d’équicien. Des passerelles et équivalences sont possibles.

A ce jour, apparaissent deux niveaux d’équiciens :

Un équicien du premier degré correspondant à une formation de niveau 4 au regard de la classification interministérielle.

Un équicien du deuxième degré correspondant à une formation de niveau 3 au regard de la classification interministérielle.

Ces deux niveaux de classification sont connus autant dans le secteur médico-social que dans le secteur équestre. En effet les différentes conventions nomment des personnels de niveau 4 et de niveau 3. Ceci est identifié afin de clarifier les grilles de salaire.

A partir de là, il appartient aux responsables de définir l’orientation du projet de l’établissement ou de la structure et d’employer des personnes spécialisées dans un domaine qui tend à se développer ; la relation d’aide avec le cheval.

Depuis le 1er Juillet 2010, des professionnels responsables de l’accompagnement des personnes en situation de handicap et formés à l’encadrement des activités avec des chevaux, se sont rassemblés au sein d’un syndicat professionnel en vue de réglementer et identifier les champs d’actions de ce métier et de se reconnaître sous l’appellation « équicien ».

C’est un métier d’aujourd’hui qui grandira demain, favorisera le développement de structures spécialisées et la création d’emplois tant dans le secteur équestre que médico-social..

Isabelle CLAUDE

Pour en savoir plus sur:

Le Syndicat National des Equiciens: le livret d’accueil et contact: syndicat.equicien@live.fr

La journée d’étude le 17 janvier 2011: « Cheval et Relation d’Aide – Equicien: un métier émergent »

Le billet de Brigitte MARTIN: La relation d’aide et la thérapie dans le cadre d’une médiation

Fédération Nationale Handi-Cheval

La FENTAC

La SFE

Le colloque « Un cheval pour vivre » de juin 2010 à Paris et le billet de Sandie BELAIR: La médiation équine dans les établissements de soins infanto-juvéniles

6 Responses to “Equicien : un métier émergent, un métier émergé”

    avatar
    Nicolas Emond
    décembre 17th, 2010 at 19:58

    Bonsoir,

    Un grand merci à Sandie et à Isabelle pour ce billet qui clarifie grandement le projet du SPE.
    Je ne peux que saluer avec un immense respect le fait qu’un syndicat voit le jour, qui plus est en gardant une certaine neutralité vis-à vis des courants pas toujours très détendus qui disséminent notre branche, avec un projet noble et admirable. Sans aucun doute, il s’agit d’un pas important.

    Toutefois, comme j’en discutais avec Jacques Garciaz et comme beaucoup de confrères m’ont confié leur sentiment immédiat sur ce projet, il reste bien des questions qui rendent l’engagement d’une communauté large sous la bannière du SPE encore délicat.
    Le point principal en est la création : c’est en effet par une annonce réalisée en colloque, et plus précisément au seul colloque français réussissant à réunir tous les acteurs de la filière cheval-handicap (soin, loisir, sport, social…) que nous avons appris l’existence du SPE. De tous mes collègues et confrères de tous bords présents (ou absents, d’ailleurs), aucun n’avait eu vent de ce projet qui a été présenté comme interprofessionnel, c’est-à-dire comme le fruit d’une concertation et d’une volonté dépassant les clivages habituels.
    Beaucoup s’interrogent sur la nuance entre projet associatif fédérateur et association ayant pour projet de fédérer ; car dans un cas c’est le besoin de la branche qui prévaut (ce que je souhaite), alors que dans l’autre c’est le besoin des associés (dans lequel cas, on peut craindre que le SPE ne serve finalement qu’aux adhérents de la FNHC et à quelques autres, crainte que le dépôt de la marque « équicien » par une personne physique – qui plus est aussi bien liée à la FNHC qu’à la création du SPE – et non par le SPE lui-même ne fait que renforcer).

    En revanche, il faut reconnaître que la mise en place de la formation d’équicien par Equit’aide et la FNHC est une bonne nouvelle, aussi bien pour les porteurs de projet que pour les acteurs de la filière, car il permet aux offres de formation de se préciser et d’avancer enfin vers des référentiels clairs. Les nouveaux professionnels sont maintenant mieux préparés que ne l’étaient leurs formateurs, y compris ceux qui choisissent un organisme de formation dont l’ancienneté avait amoindri sa capacité à innover.
    Ensuite, dire que celà suffira à insérer les diplômes d’équicien comme des qualification de niveau 3 au RNCP (soit, en 245 heures, le passage du niveau bac demandé à l’entrée à un niveau bac +2), c’est un pari et un investissement qui me paraissent osés pour une formation qui n’est, pour l’heure, pas accessible en formation initiale. En tous cas, la certification, quel que soit le niveau, est en effet un des défis dont notre branche a besoin.

    On pourrait aussi discuter et débattre autour de la notion de « métier » et « d’émergence » (alors que des professionnels exercent depuis les années 60), sur le sens qu’on entend accorder au concept de relation d’aide, de la pertinence de compter sur une formation relativement courte pour permettre à des professionnels du sport ayant un niveau bac de devenir des professionnels médico-sociaux, ou du lien de causalité qu’on suppose entre certification et employabilité.

    Bref, je regrette de ne pas avoir pu discuter directement avec Isabelle au salon du cheval, car effectivement le SPE me questionne presqu’autant qu’il m’enthousiasme !

    avatar
    joelle guidi
    décembre 19th, 2010 at 10:23

    Beaucoup d’infos d’un coup!! super!
    N’étant pas présente au colloque , j’avoue avoir eu du mal à me faire une idée précise de ce qui avait été partagé. Le terme d’équicien m’a un peu surprise et les collègues de la FENTAC ainsi que Sandie n’ont pas pu m’éclairer d’avantage. Je remercie Isabelle de l’avoir fait.
    J’ai cependant de nombreuses questions qui surgissent.
    D’une part, comme Nicolas , concernant le syndicat : comment est il né , par quelles personnes est il dirigé , comment s’est il créé , qui représente t-il? Est il le fruit d’une concertation de l’ensemble des professionnelles ayant le cheval comme médiateur? Etc..
    D’autre part Isabelle nous pose pertinemment la question du droit pour la personne handicapée de pouvoir accéder aux apprentissages et aux loisirs – sans pour autant être dans une prise en charge dite thérapeutique . Cette question , fort pertinente, devrait cependant , à mon avis , être posée plus spécifiquement aux enseignants proprement dit qu’aux personnels de la relation d’aide , au risque sinon de devenir nous mêmes des agents de la stigmatisation. J’ai en effet cru comprendre que l’équicien n’aura pas la vocation de l’enseignement. De plus, je crois savoir qu’il existait un BE Sports adaptés, -j’ignore s’il existe encore -et que, de toutes façons ,la FFE organisait des modules à l’intention de ses enseignants pour les sensibiliser à cette approche .
    D’autre part, éliminer le terme de thérapeute me questionne beaucoup. A Equité- notre centre- les familles et institutions viennent vers nous avec des demandes bien précises de thérapie avec le cheval ou d’équithérapie , les 2 appellations ne nous gênant pas . Ils font très bien ,apparemment, la part des choses, certaines institutions venant à Equité par rapport à des projets thérapeutiques et dans des centres équestres pour des projets plus pédagogiques . Pour nous , c’est très interessant en terme de « ciblage  » des projets. Nous travaillons sur prescriptions médicales et comment devra-t-on faire libeller ces dernières aujourd’hui?
    La liste de mes questions se révélant un peu longuette , je vais essayer d’abréger !!
    Je trouve dans tous les cas que l’existence d’un syndicat regroupant les acteurs de la relation d’aide avec le cheval comme médiateur est d’une extrème pertinence et je félicite Isabelle pour son engagement ! Simplement, peut-être devons nous être vigilants quand au risque d’un enfermement et surtout d’une certaine facilité en ne nous questionnant pas d’avantage sous prétexte .. que certains le font et en confondant la justesse d’un questionnement avec d’éventuelles solutions peut-être pas si consensuelles que ça…Voici plus de 30 ans que notre pratique existe, peut-être peut on s’autoriser à se concerter quelques mois de plus?

    avatar
    Sandie
    décembre 19th, 2010 at 18:22

    Merci Nicolas et Joëlle pour ces commentaires… je suis ravie que le blog soit un espace d’échanges, de questionnements et de débats… surtout si ce sont les lecteurs qui se mobilisent…
    Au début, j’avais préparé une petite interview pour Isabelle Claude avec un certain nombre de questions car comme vous je me réjouis de cette initiative et je me questionne sur ses fondements. Mais je pense qu’Isabelle a choisi de rédiger un texte de présentation pour répondre aux différentes demandes qui lui ont été faites, une sorte de communiqué. Le temps nous manque à tous et parfois nous tâchons d’être pragmatiques pour en gagner et je comprends tout à fait. Certaines de mes questions n’ont donc pas été traitées car peut-être qu’elles ne répondaient pas à l’objectif de ce communiqué. J’avais notamment demandé à Isabelle: « en juin dernier, vous annonciez la création d’un Syndicat National des Equiciens. Qu’est-ce qui a motivé la création d’un tel syndicat ? Qui en est à l’initiative ? Quelles sont les missions de ce Syndicat ? Comment fonctionne t-il ? Qui le préside ? Je me doute que beaucoup de choses sont à faire et à construire mais quels sont les premiers « chantiers » du Syndicat ? ».
    Isabelle, auriez-vous encore un peu de temps à nous accorder pour répondre à ces différentes interrogations et à celles de Nicolas et de Joëlle? Par un commentaire ou par un nouveau billet si vous le souhaitez. A votre convenance. Je vous remercie. A bientôt.

    avatar
    Bénédicte Berthelot
    février 2nd, 2011 at 9:39

    Bonjour,
    l’annonce de la création de ce nouveau syndicat fut une surprise pour tout le monde lors du colloque de Paris en Juin 2010. Une bonne idée, probablement, mais je rejoins les remarques précedentes concernant le manque total de concertation des professionnels en place pour la création de ce syndicat national. Cela est donc venu d’une seule personne.Concept pour le moins bizard pour un syndicat national.Y-a-t-il des concertations pour la poursuite des travaux???
    Comme tout le monde bcp de questions et de choses à dire.
    Par ailleurs, pour répondre à Joëlle, que je salue au passage, la FFE a mis en place une formation pour les BE, BPjeps déjà diplômés,dispensant un brevet fédéral d’encadrement Equi Handi: permettre aux enseignants de recevoirs dans leur club des personnes handicapées pour les apprentisages équestres. Certes la formation est encore légère au niveau des heures, mais c’est un bon début, et elle permet de mettre au clair les actions de chacun.La Fédé ne veut pas entendre parler d’équithérapie…Je me réjouis de cette action que je connais bien: j’interviens dans cette formation.
    Bonne journée à tout le monde
    A bientôt
    Bénédicte B

    avatar
    pepette
    juillet 31st, 2014 at 18:43

    Bonjour, je me questionne simplement sur le fait des galops .. faut-il un nombre de galop minimum afin d’exercer le métier d’équicien ?

    avatar
    Nicolas E.
    septembre 9th, 2014 at 15:11

    pepette,
    Les galops de la FFE sont des diplômes de pratiquant (comme les degrés, ce sont des diplômes qui cherchent à mesurer votre niveau en tant que sportif, mais qui n’ont aucune valeur sur le marché du travail car ils n’ont pas de finalité professionnelle).
    Dans la logique de professionnalisation menée par Equit’aide, il n’y a pas grand intérêt à exiger des galops et d’autant moins depuis que le diplôme d’équicien est certifié, ce qui signifie que le diplôme valide à lui seul la capacité à « utiliser » un cheval dans le cadre des fonctions d’équicien.
    Equit’aide se limite donc à demander une expérience équestre préalable, sans préciser de nature ni de niveau, et tout en prévoyant son évaluation à travers un dossier de sélection.

Leave a Reply

Recevez les articles par mail

A propos

La Médiation Animale ? Telle est la question pour un grand nombre de personnes … Le but de cette pratique, en quelques mots, est la recherche des interactions positives issues de la mise en relation intentionnelle homme-animal. Elle est donc associée à une intentionnalité ... Lire la suite

Sandie

Recherchez sur le blog

A découvrir

Bibliographie

Définition Médiation Animale