Sandie Bélair novembre - 6 - 2009
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et la défense de l’environnement ne fait pas exception ». C’est ainsi que Jean-François JULLIARD, secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSP), débute l’éditorial de leur dernier album!

Depuis, le 17 septembre, vous pouvez vous procurer cet album, dans toutes les librairies, au prix de 9,90 euros.  Le thème est consacré à la Nature et à cette occasion RSP s’est associé à l’agence californienne Minden Pictures. Une des agences de photojournalistes les plus prestigieuses au monde!

Depuis 1992, RSP publie trois albums par an, les fonds récoltés représentent 60 % du budget de RPS et permettent d’assurer la sécurité des journalistes dans le monde et de la liberté de la presse.

100 photos pour sensibiliser et défendre la liberté de la presse

Les préoccupations liées à l’environnement n’ont jamais été aussi fortes et sont le grand enjeu de ce siècle ! A l’aube d’un événement majeur qui est le sommet international sur le climat à Copenhague, le RSF a souhaité rappeler dans son dernier album et au travers de 100 photographies, combien notre planète est belle et vulnérable : « un monde palpitant de vie mais délicat et fragile ». Le paradoxe de la vie: force et fragilité!

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Jim Brandenburg – Jeux de loups gris à travers la neige épaisse sur un lac gelé. Minnesota, Etats-Unis

© Minden Pictures

Chaque jour des journalistes, des reporters risquent leur vie pour dénoncer les agressions à l’encontre de la Terre. Les gouvernements de certains pays autoritaires conscients de cet enjeu du XXI siècle n’hésitent pas à mettre en place des moyens pour faire taire ces reporters gênants : emprisonnements, menaces, harcèlements…

« L’accès à l’information concernant l’état de santé de notre planète devrait être totalement libre. C’est le droit de chacun d’entre nous de connaître les plaies du monde dans lequel nous vivons. Nous ne pourrons correctement protéger la Terre si nous ne sommes pas libres d’en dénoncer les ennemis » précise Jean-François JULLIARD.

La vie n’est pas la norme mais l’exception

La préface est signée Nicolas HULOT, il rappelle très justement que « nous ne possédons pour l’instant pas le moindre indice de vie ailleurs. Conclusion, contrairement à ce que l’on pense, la vie n’est pas la norme mais l’exception. Et nous sommes la partie consciente de cette exception. A nous de faire bon usage de ce privilège ».

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Katherine Feng – 1ère sortie de maternité pour un Panda Géant au centre de recherche pour la protection du Panda Géant dans la réserve naturelle de Wolong. Sichuan, Chine

© Minden Pictures

Je le rejoins tout particulièrement lorsqu’il dénonce notre incapacité à voir : « nous regardons sans voir », seul le spectaculaire nous attire. Et pourtant…  Je suis persuadée également, comme Nicolas HULOT que « l’émerveillement est une force de commencement et peut susciter le respect » de la vie sous toutes ses formes ! A chacun d’entre nous de susciter l’émerveillement et donc le respect chez les générations futures !! Nous pouvons tous y contribuer… à petite échelle bien sûr. Car c’est certainement et seulement à grande échelle que le changement radical pourra s’opérer par une volonté de la communauté internationale et de ses dirigeants !

Tous les regards sont actuellement tournés vers  Copenhague et le sommet international des Nations Unies sur le climat, les attentes sont importantes. Car nous sommes bien dans une « crise climatique« , il est temps que la prise de conscience soit remplacée par des actes forts devenus vitaux.

Faut-il également rappeler que les problèmes environnementaux ne sont pas seulement une histoire de réchauffement climatique ? Mais concernent également la sécurité alimentaire dans le monde, la biodiversité et son appauvrissement, la maîtrise de l’énergie… Que peut signifier la déforestation ou la couche d’ozone pour les personnes les plus fragilisées qui luttent chaque instant pour leur survie: guerre, sans-abris, famines…? Une société de modération et de partage est à construire d’urgence!

Des raisons d’espérer

A la suite de cette préface, vous découvrirez un article de Jane GOODALL qui milite activement pour la sauvegarde des grands singes (les chimpanzés étaient 2 millions il y a un siècle, ils sont à peine 200 mille aujourd’hui). Primatologue de renom international, Jane Goodall est aussi Messager de la Paix pour les Nations Unies. Ses recherches sur les chimpanzés en liberté ont permis de redéfinir la notion d’humanité, et son enracinement profond avec la nature et le monde animal

Comment ne pas être touché par ses propos… Elle nous explique comment venue étudiée les chimpanzés « en scientifique », à Gombé en Tanzanie, elle est devenue « militante » : « Le monde peut changer en une nuit » dit-elle suite à sa première rencontre avec un chimpanzé de Tanzanie.

Elle souligne également qu’ « il n’y a pas que les animaux sauvages et la nature qui souffrent sous le joug des hommes. L’humanité souffre aussi. Des millions d’individus vivent dans une pauvreté intolérable, des millions d’êtres humains meurent de faim. Les épidémies font rage, les réfugiés de l’environnement se dispersent à travers le monde. Il serait facile de se laisser submerger par le désespoir ». Mais elle garde espoir et nous livre ses quatre raisons d’espérer !! Je vous laisse les découvrir !

Suivent des articles qui rappelle le rôle des médias dans la défense de l’environnement. Enfin, à travers des exemples, RSF souligne que le gaspillage des ressources naturelles est un sujet sensible sur tous les continents et que la dénonciation des pollutions flagrantes du milieu naturel est une seconde source de menaces pour les reporters.

« En achetant cet album, vous aidez les journalistes à mieux défendre la nature. Vous contribuez à dénoncer la censure qui règne encore sur les problèmes environnementaux. Et vous soutenez Reporters Sans Frontières dans un monde toujours plus libre ». Alors n’hésitez pas !

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Thomas Mangelsen – Assiégé, braconné, le titre du Bengale, pourtant protégé, est en perpétuelle cavale. Inde.

© Minden Pictures

Pour continuer et si ce n’est pas déjà fait…

Je profite de ce billet pour vous rappeler que le film « Le syndrome du Titanic », très controversé et sujet à polémique, est en salle depuis le 7 octobre dernier ! Allez-le voir et faites-vous votre propre opinion!!! C’est un véritable SOS que lance Nicolas HULOT (à sa façon  certes…)! Au-delà de la planète, c’est aux hommes qu’il s’intéresse et au fait que tous le problèmes sont inextricablement liés. Il ne se cantonne plus à la crise écologique mais y englobe la crise économique. Pour sauver, la planète, il faudra prendre en compte l’homme, tous les hommes et revoir « ensemble le projet humain« . Un film où la « belle nature sauvage » est absente mais où la démesure des êtres humains est mise en avant: du spectaculaire lancement de l’iPhone à Tokyo aux homeless de Los Angeles en passant par les « hommes-cages » en Chine!

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Enfin, pour terminer, je vous invite à aller signer l’appel pour Copenhague 2009- l’ultimatum climatique. On ne négocie pas avec le climat on agit!

Pour en savoir plus sur:

Reporters sans frontières

Agence Minden Pictures

Le sommet international des Nations Unies sur le climat – Copenhague 2009

L’appel de Copenhague et le signer

L’institut Jane GOODALL

Le Syndrome du Titanic

La Fondation Nicolas Hulot

Sandie

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