Sandie Bélair août - 1 - 2014
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Il y a quelques semaines, j’ai reçu, de la Maison d’Édition Les Deux Encres, un ouvrage de Yolande Nahas intitulé « Bête à mourir ».

La quatrième de couverture me laisse alors un peu dubitative et j’hésite à entreprendre la lecture… J’appréhende de tomber dans une certaine sensiblerie liée à la cause animale. Je le laisse sur le coin de mon bureau… mais je remarque que je suis constamment attirée par la couverture et par cette citation « ça compte, même quand c’est un chien, quelqu’un que vous préférez à tout le reste du monde »… Alors je me lance… et, finalement, je ne le lâche plus… Je le reprends et le lis dès que j’ai une pause… et je le termine au bout de deux jours avec une certaine émotion !

Par conséquent, avant de partir en vacances et de mettre le blog en sommeil, je ne pouvais que vous le conseiller et vous inciter à le lire rapidement!

 

Bête à mourir

 

La quatrième de couverture : « Yolaine, jeune femme de trente ans, voue un amour sans limite aux animaux et ce depuis l’enfance. Quand son chien, Indiana, son seul compagnon du moment, commence à vieillir, le jeune vétérinaire qu’elle consulte alors pour l’aider à soulager son arthrose, la met très vite hors d’elle. Et pour cause: il ne lui inspire pas confiance. Elle le harcèle donc sans cesse, le provoque, met en doute son soi-disant « amour des bêtes », etc. Après plusieurs consultations à « couteaux tirés », c’est le clash. Le médecin sort de ses gonds et sans le vouloir, emporté par la colère, la blesse au visage, au risque de perdre le droit d’exercer. Quelques semaines plus tard, il apprend par hasard qu’on vient de diagnostiquer à son enquiquineuse, une tumeur cérébrale et qu’elle refuse de se soigner. Il veut savoir pourquoi. Elle explique que cette maladie est une aubaine car son chien devant disparaître bientôt, elle lui offre la moins pire des souffrances: partir avant lui. Et pour y arriver, elle a besoin de lui car il faut maintenir l’animal en vie jusque-là. Mais le jeune homme n’entend pas la regarder se laisser mourir sans rien faire ».

Mon avis: C’est un livre qui traite, sans tabou, de la place que nous accordons à l’animal familier dans nos vies, une place singulière alimentée par nos projections, par nos histoires de vie… « Bête à mourir » parle, pleinement, de la relation Homme-Animal et de l’importance de nos interprétations dans ce lien qui nous unit à un autre non humain ! Mais il évoque également la perte… parfois si douloureuse…
On s’attache  très vite aux personnages, on est surpris par leur psychologie et on est tenu en haleine par une intrigue amoureuse… car il y a de la triangulation dans cette histoire, de la médiation. Tout ça avec un brin d’humour et une très grande humanité !

Yolaine Nahas a su nous conter à merveille cette histoire et je l’en remercie !

A votre tour, vous serez peut-être tentés… Let’s go !

Sandie BELAIR

Pour en savoir plus:

Bête à mourir – Yolande Nahas – 17,50 euros – 208 pp.

Pour le commander: Maison d’Édition Les Deux Encres

La page facebook: Bête à Mourir

+++ Les derniers ouvrages conseillés par l’équipe du blog:

180 jours ou la vie d’un porc d’élevage de sa naissance à sa mort

Le chien – Histoire d’un objet de compagnie

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La Médiation Animale ? Telle est la question pour un grand nombre de personnes … Le but de cette pratique, en quelques mots, est la recherche des interactions positives issues de la mise en relation intentionnelle homme-animal. Elle est donc associée à une intentionnalité ... Lire la suite

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