Alors que le statut de l’animal est en cours d’évolution au Parlement, nous pourrions étendre le débat à l’éthique en médiation animale.
Les deux notions sont effectivement étroitement liées, l’une aborde la définition juridique de l’animal qui elle-même doit nous amener à nous interroger sur, l’autre aspect, notre relation à l’animal.
Je ne vais pas aborder ces deux points, le 1er n’étant pas encore fixé, le 2nd appartient (devrait appartenir) à chaque intervenant, ce que je ne suis pas.
Néanmoins, je souhaite ouvrir les « œillères » en amenant chacun à se poser également la question de son positionnement vis à vis de l’animal qu’il ne côtoie pas au quotidien.
Sauf à prôner l’éthique comme une argutie publicitaire afin de mieux vendre « son produit »…
En résumé, je vous invite à réfléchir sur votre relation aux animaux et non seulement à votre partenaire de travail, et de manière générale sur votre engagement en faveur de la bio diversité. Et oui, tout est lié !! Finalement, travailler avec un animal n’est pas si simple …
Je vous propose donc cette petite vidéo que vous pourrez présenter aux plus « hérétiques ».
Ce que vous allez voir (3:55) montre une île « vierge » qui se trouve en plein océan Pacifique, à 2000 kms de toutes côtes.
Sur cette île, personne n’y habite, il n’y a que des oiseaux, et pourtant…
Copyright :MIDWAY – a film by Chris Jordan
Mais il eut beau tendre les bras, et refermer ses doigts sur les rayons impalpables, nul miel n’en coula. Et du haut de ma cathédrale je le vis s’étendre et mourir. Le nuage de plumes, lentement s’affaissa sur la terre. A quelque temps de là, perçant le tapis bariolé dont il l’avait recouverte, on vit lentement poindre une tige qui s’orna bientôt d’une fleur. Mais il n’y avait plus personne pour la sentir. » Henri Laborit (fin du livre éloge de la fuite)
avril 18th, 2014 at 6:15
Terrifiant, terrific, terrigène
avril 18th, 2014 at 8:39
C’est quelque fois insupportable d’ouvrir les yeux… mais merci de nous aider à être moins ignorants!
avril 18th, 2014 at 20:35
Merci Nicolas, J’avais déjà vu cette vidéo et j’en avais déjà pleuré, c’est une très bonne piqûre de rappel concernant l’impact de notre activité sur le monde qui nous entoure et à quel point « tout est lié »… Nous partageons le même monde, nous respirons le même air, et évidemment, tout ce que nous faisons a des conséquences sur notre environnement…
Je citerai ici un texte que j’ai énormément apprécié : « Espèces en voie de disparition », de Maxine Sheets-Johnstone… « Par définition, ce qui est en voie de disparition est en danger parce qu’un danger est présent : les espèces non-humaines sont en danger parce que les humains ont la capacité de les mettre en danger. Si les espèces en danger existent, c’est parce que les humains existent. En effet, on peut difficilement le nier : les humains sont devenus l’espèce la plus dangereuse jamais engendrée par la Nature. Aucune espèce non-humaine ne nuit à sa propre espèce autant que les humains. Et aucune espèce animale non-humaine ne nuit à ses ressources environnementales, ne pollue l’air et l’eau, ou ne met la planète en danger comme les humains le font et l’ont fait, en particulier au cours du siècle dernier ».
La réalisation d’une véritable société morale et d’un monde moral est affaire avant tout individuelle… Mais face à l’ampleur de ce qu’il y a à faire, face à des enjeux aussi énormes que le dérèglement climatique ou l’effondrement de la biodiversité, nous pourrions être tentés de renoncer… par où commencer, comment faire ? Peut-être chacun d’entre nous peut-il commencer par ce que Pierre Rabhi appelle « la part du colibri »…
Certaines « solutions » sont en partie décrites dans un magazine que je viens de recevoir : « le hors série n°2 oct 2013 de KAIZEN : La France en transition ». Dans la conclusion on peut lire que « Chaque geste que nous faisons a un impact considérable dans la toile de notre monde relié et globalisé. Il faut deux centrales nucléaires pour alimenter en énergie l’ensemble des appareils en veille dans les foyers français.
Changer de fournisseur d’électricité, changer de banque, choisir l’endroit où nous faisons nos courses et les produits que nous achetons, éviter d’acheter à chaque fois que nous le pouvons, recycler, réparer, composter, sont autant de petits pas qui, additionnés, ont un impact considérable »…
Des PETITS PAS oui, de petites choses à la mesure de nos moyens, mais qui, ensemble, permettent d’avancer 🙂
Un autre magazine que je conseillerai : le TERRE SAUVAGE de février 2014 : « C’est possible ! Avec la nature, ils inventent la société du futur ».
A lire également, les ouvrages de Pierre Rabhi… 🙂
avril 23rd, 2014 at 19:57
Très, très beau commentaire Laetitia, valorisons tous ces actes Colibri… Modestement, humblement agissons, cela produira un effet envers cette nature qui nous ravie, chaque jour !
avril 27th, 2014 at 21:10
oui Laetitia, quel espoir dans ton commentaire, merci