Cette semaine, un court billet ( semaine surchargée… ) avec un petit trait d’humour (pour prendre un peu de recul car la semaine a été aussi difficile…). Je vous propose cette caricature de Léo Cullum, dessinateur emblématique du magazine américain The New-Yorker.
Un chien est allongé sur le divan d’un psychanalyste et lui demande: « vous voulez bien me gratter la tête? »
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Illustration The New Yorker
Cette illustration ne va pas s’en rappeler ce côté animal en nous, qui réapparaît parfois dans des moments peu appropriés, et notre besoin inné de toucher, de tendresse et de contacts physiques.
Le toucher est un besoin biologique qui implique l’Autre ! Le toucher met en jeu le corps, la sensorialité, les sensations physiques et l’ouverture émotionnelle… Il est est également un besoin physio-psycho-affectif. Un enfant câliné, dorlotté, caressé, se sent aimé et aimable. On prend soin de lui! Qu’en est-il de votre besoin de toucher et d’être touché pour l’adulte que vous êtes devenu aujourd’hui?
Ce besoin physiologique essentiel depuis notre plus jeune âge, s’efface lorsque nous grandissons. Les exigences culturelles, sociales ne le favorisent pas: nous touchons moins et nous sommes moins touchés. Cela veut-il dire que notre besoin a disparu pour autant ? Selon nos origines culturelles, notre pays et notamment dans « notre » société, ce besoin est plus ou moins satisfait. Comme il l’est plutôt moins que plus, nous trouvons des biais, des moyens détournés, acceptables en société, afin d’y répondre tout de même : bises à peine posées sur les joues, tapes dans les mains ou sur l’épaule, serrages de main etc… Le toucher est codifié.
Nous sommes tellement coupés de ce besoin essentiel, que non seulement nous ne sommes plus conscients de ce manque, mais qu’en plus nous trouvons mille raisons de justifier le « non toucher ».
Dans nos pratiques en médiation animale, l’animal peut permettre de combler ce besoin inné de toucher… Ce thème sera d’ailleurs étudié par un groupe de travail aquitain en médiation animale qui se réunira le 26 mars prochain à Bordeaux.
Et vous? Votre interprétation?Vous en pensez quoi de cette illustration?
Bon week-end.
Sandie BELAIR
