Sandie Bélair mars - 22 - 2012
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Chose promise, chose due! Voici enfin l’interview de Jessie Ansorge-Jeunier, docteur en psychologie, qui a réalisé sa thèse sur la médiation équine!

Le travail de Jessie est remarquable! Pour ma part, j’accueille avec grand intérêt ces travaux et ouvrages de mes consœurs qui donnent une bouffée d’oxygène à notre pratique de thérapeute! Des écrits, des recherche  arrivent… voilà de quoi dépoussiérer un peu nos références dans le domaine!

Pour ceux qui ne reçoivent pas la newsletter « La saisonnière de la MA »(inscrivez-vous vite pour recevoir celle de juin), sachez que Jessie a rejoint l’équipe des rédacteurs du blog… Vous pourrez donc bientôt la retrouver sur notre média!

Bonne lecture! Sandie

Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours ? Qu’est-ce qui vous a amené à faire une thèse sur la médiation équine ?

Je suis psychologue clinicienne et vient d’achever une thèse sur la médiation équine. J’ai effectué mes études pour moitié à Bordeaux, puis j’ai déménagé à Toulouse où j’ai terminé mon cursus. J’ai toujours été élevée dans un milieu rural et les animaux faisaient partie de mon quotidien. Ils m’ont toujours attirée et fascinée. Mon mari avait déjà deux ânes lorsque je l’ai connu, et je me suis aussitôt attachée à ces animaux. J’ai été séduite par leur tempérament très doux et en même temps malicieux. C’est très gratifiant de vivre à leur contact, et c’est donc assez naturellement que je me suis intéressée à l’impact que les animaux peuvent avoir sur notre bien-être.

Comment a débuté cette réflexion ?

Je suis allée voir un professeur à l’Université de Toulouse susceptible d’être sensibilisé par cette thématique et lui ai proposé de travailler sur ce sujet lors de mon mémoire de Master 2 (DEA). Il a tout de suite accepté, bien qu’il ne travaillait pas sur la médiation animale. Cependant, étant psychologue, psychomotricien et intervenant en art thérapie, il était tout à fait ouvert et compétent pour travailler sur les psychothérapies médiatisées au sens large, et il a pu me conseiller, tout en découvrant lui aussi cette approche. Nous avons affiné ensemble la problématique au fur et à mesure que nous nous sommes informés sur le sujet. J’ai pris contact avec des établissements proposant une prise en charge incluant la médiation équine, et j’ai ainsi pu me faire une idée plus précise de ce qui se faisait en ce domaine, et bénéficier de leur expérience. La plupart des établissements ayant accepté de m’accueillir pour observer le déroulement des séances, intervenaient auprès d’enfants et d’adolescents avec des troubles psychiques (TED, troubles du comportement, émotionnels, déficience intellectuelle), ce qui a orienté le sujet de ma recherche.

Votre sujet de thèse a-t-il été bien accueilli par les universitaires ?

J’avoue qu’avec mon directeur de recherche, nous avons dû nous battre pour imposer ce sujet comme un sujet sérieux et digne d’intérêt.

La soutenance de mon mémoire de DEA a été assez éprouvante, avec des remarques de la part de certains membres du jury à la limite de la moquerie. La médiation animale était visiblement peu connue de ces universitaires, pourtant praticiens dans la plupart des cas, mais non confrontés à cette approche. Avec ce travail, j’espère au moins avoir piqué leur curiosité.

Le jury de ma thèse était bien sûr différent, avec des universitaires sensibilisés, voire déjà reconnus pour leur implication et leurs apports dans ce domaine. Mon travail de thèse a alors été très bien accueilli et même félicité, ce qui a été un grand soulagement pour moi, et une belle reconnaissance pour toutes les personnes impliquées dans cette recherche (médecins psychiatres, infirmier(e)s, éducateurs spécialisés et les patients).

Comment expliquez-vous que ce soit une thématique qui suscite peu d’intérêt scientifique alors que c’est une pratique développée depuis de longues années dans le secteur psychiatrique infanto-juvénile ?

Je pense qu’il y a plusieurs aspects à prendre en considération.

En premier lieu, effectuer une recherche sur la médiation animale requiert un dispositif assez lourd dans le temps. De plus, nous connaissons les difficultés liées à l’évaluation des psychothérapies au niveau méthodologique. Pour compenser les biais méthodologiques, une étude à grande échelle serait nécessaire (sur un effectif important, sur de longues périodes), mais cela pose d’autres problèmes car les groupes thérapeutiques sont généralement constitués de petits effectifs (de quatre à six patients maximum). Cela nécessite de travailler conjointement sur plusieurs groupes, ce qui est complexe à mettre en œuvre.

A cela, il faut rajouter l’impact de la relation avec l’animal, difficile à théoriser.

Enfin, il y a les représentations du milieu soignant liées à la médiation animale.

Difficile pour certains praticiens d’imaginer que l’introduction d’un animal dans le dispositif de soin pourra changer la donne. Lorsque la médiation animale fait bouger certaines situations jusqu’alors inextricables, cela peut être perçu comme un échec personnel, faire peur ou susciter le déni.

À l’inverse, certains praticiens sont fascinés par la relation des patients avec les animaux qui agissent selon eux comme un remède miracle. Dans ce cas, on reste dans le registre de « l’insaisissable », et il est alors difficile de se lancer dans une démarche d’évaluation.

Notre culture, nos croyances et nos peurs façonnent nos perceptions et notre jugement, et les animaux sont présents dans tous ces registres depuis notre plus tendre enfance. Même les « scientifiques » sont soumis aux projections et aux fantasmes.

Vous avez sollicité 600 établissements et avez reçu une centaine de réponses. Un vrai travail de fourmi… Sur quelles bases avez-vous construit votre questionnaire et comment avez-vous procédé pour le recueil des données ?

Nous avons sollicité 600 établissements de psychiatrie infanto-juvénile (CHS, Hôpitaux de jour), car cela correspondait à la population ciblée par ma thèse.

De nombreux autres établissements auraient pu être contactés mais nous étions également limités par le coût. Un questionnaire a été envoyé à chacun des 600 établissements avec une enveloppe timbrée pour le retourner, ce qui a constitué un budget non négligeable, assumé par mon équipe de recherche.

Des envois par e-mail ont été faits, mais avec peu de résultats. Les adresses sont souvent erronées, et les messages peuvent être pris pour des spams, ou ne sont pas communiqués. Le courrier a été plus efficace.

Le questionnaire devait être assez bref pour que les équipes aient envie de le renseigner, tout en étant suffisamment détaillé pour obtenir des réponses complètes.

Le but était de réaliser un état des lieux de la médiation équine, il s’agissait donc de dresser un panorama des pratiques existantes sur le territoire français, leur ancienneté, les populations ciblées et le cadre général des séances (fréquence, durée, lieux, animaux utilisés, personnels impliqués).

 

Quel état des lieux découle donc de ce travail ? Pouvez-vous nous dresser un portrait type de la médiation équine en secteur psychiatrique infanto-juvénile? Ou les pratiques sont-elles plutôt hétérogènes ?

De façon très étonnante, alors qu’il existe assez peu de littérature scientifique, nous nous sommes rendus compte que les équipes partageaient un même cadre.

Dans 90% des cas, la médiation équine est pratiquée dans un centre équestre public extérieur à la structure de soin. Des infirmiers et des éducateurs spécialisés encadrent les séances hebdomadaires, sur une durée de une à deux heures. Les poneys sont principalement utilisés, certainement pour leur petite taille qui semble plus adaptée à une population d’enfants. Ces prises en charge sont également groupales (4 à 6 enfants maximum) et concernent surtout des enfants avec un TED.

Les contraintes organisationnelles orientent sûrement le déroulement des séances, quant aux objectifs ciblés et la façon de les atteindre, les équipes se reposent sur des référents théoriques en lien avec les thérapies médiatisées et le développement de l’enfant, notamment les concepts de holding et de handling de Winnicott, d’attachement (Bowlby, Ainsworth) et de séparation avec le moi peau d’Anzieu. D’autres ouvrages de référence de Renée de Lubersac ou de Handi-cheval sont également utilisés.

La mise en œuvre de ce travail a-t-il été difficile ? Quels outils avez-vous utilisé pour construire cette évaluation ?

Le plus difficile est de trouver des établissements qui acceptent de nous ouvrir leurs portes pour observer le déroulement des séances. C’est le plus gros du travail, car une fois que le terrain de recherche est trouvé (ce qui suppose que vous vous êtes mis d’accord sur le protocole de recherche, et que les équipes adhèrent à votre projet), la recherche peut avancer. Dans mon cas, 4 hôpitaux de jour ont joué le jeu. J’ai eu la chance que chaque établissement organise les séances sur des jours différents de la semaine. J’ai ainsi pu assister à l’ensemble des séances pour chacun des hôpitaux. Cela était chronophage et m’a demandé une disponibilité importante, ainsi qu’une mobilité constante, chaque hôpital étant situé entre 25 km et 60 km de mon domicile.

Concernant le travail d’observation sur le terrain, j’ai construit deux questionnaires car il n’existe aucun outil d’évaluation validé spécifiquement pour la médiation équine. Cependant, pour construire ces deux types de questionnaire, je me suis inspirée de l’Échelle de Comportement Adaptatif de Magerotte (1978).

L’un était à destination des soignants accompagnant les enfants, afin de les interroger sur les compétences mises en œuvre par les enfants durant l’activité, les éventuels progrès observés durant les séances, mai aussi en dehors de l’activité.

L’autre était destiné aux parents des enfants, afin de les interroger sur les compétences mises en œuvre par leur enfant au quotidien, et les éventuels progrès qu’ils ont pu observer depuis le début le la prise en charge avec la médiation équine.

Les questions étaient sensiblement les mêmes d’un questionnaire à l’autre afin de pouvoir comparer les résultats. Seul le contexte de réponse les différenciait. Les questions portaient sur 9 dimensions, à savoir : autonomie, développement moteur, expression, compréhension, socialisation, responsabilisation, notions d’espace et de temps, initiatives et persévérance, comportement.

J’ai également effectué des comptes rendus pour chacune des séances en reprenant le déroulement chronologique des séances et en indiquant les situations marquantes, les verbalisations de chacun des acteurs…

Vous avez observé 23 enfants présentant des troubles psychiques divers lors de séances de médiation équine sur une période de un à trois ans. Quelle analyse clinique en faites-vous ? Les objectifs thérapeutiques sont-ils atteints pour la plupart ? Et quels sont les domaines où les résultats sont les plus significatifs ?

Tout d’abord, il est important de souligner que la plupart des objectifs « thérapeutiques » ont été atteints, ou faisaient l’objet d’une amélioration. Sur les 50 objectifs de travail ciblés par l’activité poney, onze n’étaient pas été atteints à l’issue de la première année en dehors du contexte de l’activité. Parmi les enfants qui ont pu bénéficier d’une deuxième année de prise en charge dans l’activité poney, seuls quatre objectifs ne semblaient pas être atteints à l’issue de la deuxième année de prise en charge incluant l’activité poney.

Certains de ces objectifs étaient parfois très modestes, mais constituaient de réels progrès pour les enfants. Il ne s’agissait parfois que de stimuler des enfants dont l’attention était difficile à mobiliser. Pour d’autres, il s’agissait de les mener vers une autonomisation progressive, ou de mieux gérer les émotions.

Afin de ne pas limiter ce travail à une succession de cas cliniques sans liens entre eux, j’ai effectué des analyses quantitatives basées sur les scores obtenus aux différents questionnaires renseignés à l’issue de chaque année de participation.

Cela m’a permis de faire ressortir quatre profils d’enfants distincts.

Nous avons constaté qu’à chaque profil, correspondaient des difficultés et des compétences spécifiques, au niveau social, affectif cognitif et moteur, chaque profil n’étant pas nécessairement constitué d’enfants avec un trouble identique. D’autre part, chacun des profils a évolué différemment au cours des séances. Des résultats significatifs ont donc été mesurés dans tous les domaines, mais pas nécessairement en même temps chez un même enfant. Les progrès effectués étaient plutôt fonction du profil clinique de chaque enfant et des objectifs thérapeutiques ciblés.

Est-ce que pour certains enfants, cette prise en charge s’est révélée être un échec et avez-vous observé des résistances comme pour tout travail thérapeutique ? Peut-on dégager un profil d’enfants pour qui la médiation équine n’a pas été pertinente ?

Bien sûr, comme toute prise en charge certains enfants ont manifesté des résistances plus ou moins durables. Pour la plupart, cela n’était que transitoire et les équipes ont pu adapter leur intervention. Pour l’un d’entre eux, cela s’est soldé par un arrêt de l’activité.

Enfin, pour l’un des profils d’enfants, la prise en charge s’est effectivement révélée moins efficace, avec des résultats peu significatifs. Il s’agissait d’enfants avec un tableau de Trouble Envahissant du Développement assez lourd. Ils n’avaient pas accès au langage, souffraient de troubles psychomoteurs importants et de déficience intellectuelle. L’absence de progrès significatifs peut s’expliquer de plusieurs façons :

– des difficultés trop importantes pour qu’une évolution sensible soit observable en quelques mois

– Une posture particulière des soignants souvent démunis face à des symptomatologies aussi graves. On peut supposer que la façon d’appréhender la médiation équine est dans ce cas, davantage de l’ordre de l’occupationnel que du thérapeutique, ce qui a une incidence sur les effets de la prise en charge.

Si oui, peut-on alors cibler davantage les « indications thérapeutiques» ? Pour toute médiation thérapeutique, le cadre mis en place est à mon sens un des éléments primordial à la réussite d’une prise en charge. Peut-on grâce à votre étude confirmer ou dégager des spécificités du cadre thérapeutique de la médiation équine ?

Il est difficile de répondre catégoriquement sur des indications à privilégier car nous manquons de données. Par rapport au travail de recherche que j’ai effectué, il semblerait que les troubles émotionnels et les troubles du comportement trouvent une réponse particulièrement adaptée lors des séances de médiation équine.

Le cadre contenant mis en œuvre par les soignants autour de cette activité en est certainement la clef. Bien sûr, l’animal seul n’est pas thérapeutique. Sa présence, son comportement et les possibilités d’action offertes par le cheval (pansage, monte, exercices psychomoteurs…) suscitent une multitude de ressentis et d’émotions chez les patients. Mais il s’agit ensuite de donner du sens à ces ressentis, de mettre des mots sur les émotions, dans un environnement sécurisant.

Contrairement aux autres médiations couramment utilisées (peinture, pate à modeler…) l’animal est un être vivant, avec son tempérament, ses propres mœurs, son mode de communication. Le cheval manifestera son désaccord sans ambigüité s’il se trouve face à un comportement qu’il juge menaçant ou source d’inconfort pour lui.

C’est une façon très concrète de confronter une personne au caractère inadapté de son comportement, d’autant plus que cela ne passe pas, chez l’animal, par l’utilisation du langage. Ce travail de « décodage » du comportement de l’animal et de symbolisation sera notamment effectué par les soignants et le moniteur d’équitation. Petit à petit, nous voyons ces enfants adapter leur comportement, entrer en relation avec l’animal, mais également avec les autres personnes présentes sur le groupe. Ils expérimentent une autre façon de communiquer plus apaisée, et en voient tout de suite le résultat, ce qui est gratifiant pour eux, et les incitent à poursuivre leurs efforts. C’est également une activité ludique, riche en stimulations de toutes sortes, généralement source de plaisir. Leur attention est plus facilement captée et peut se maintenir sur de longues périodes, ce qui favorise également les apprentissages.

 

Quelles sont pour vous les limites de la médiation équine ?

Le coût, une logistique assez lourde (centre équestre extérieur nécessitant un véhicule pour le transport), des moyens humains importants. Tout cela rend le renouvellement du projet d’activité aléatoire d’une année sur l’autre car les budgets ont tendance à diminuer d’année en année.

Quelle ouverture pouvez-vous faire suite à votre travail ? Une autre recherche ?

Il faudrait bien sûr confirmer ces résultats sur une population plus importante. De nombreuses extensions sont possibles en fonction des animaux utilisés et des populations ciblées. Le milieu carcéral met de plus en plus en œuvre des initiatives de médiation animale, ce qui ouvre encore un champ d’application méconnu.

Quels sont vos projets ?

Je continue de m’impliquer dans des recherches en lien avec la médiation animale. Ma thèse étant achevée, je souhaiterais trouver un poste de psychologue dans un établissement spécialisé qui accepte de développer une activité de médiation équine.

Avez-vous lu le livre de Sandrine Willems, L’animal à l’âme, et qu’en avez-vous pensé ?

Je ne l’ai pas lu, mais je l’ai écoutée lors d’une interview sur France culture alors qu’elle présentait son ouvrage.

Il semble qu’elle insiste sur la spécificité de l’animal et de ce qu’il apporte de singulier dans la relation. Il ne s’agit pas de substituer la relation à un humain par le biais d’une relation à l’animal, ce qui me semble effectivement fondamental.

Elle insiste également sur l’intérêt d’une intervention des animaux auprès de populations de personnes adultes, voire en fin de vie, ce qui est une application de la médiation animale parfois moins connue car elle est souvent associée aux prises en charge d’enfants.

En revanche, il me semble qu’elle insiste beaucoup sur l’importance de la singularité de la relation entre l’animal et la personne prise en charge, refusant de faire des « catégories »,et donc de poser des indications. Or, il me semble que l’enjeu actuel est justement de mieux cerner les applications possibles de la médiation animale, et les indications les plus pertinentes. Ce n’est pas dans le but d’être « rentable », mais il s’agit d’offrir la prise en charge la plus adaptée aux personnes en fonction de leurs besoins.

Sans tomber dans les travers d’une prise en charge stéréotypée ou en quête de productivité, il me semble que tout le monde aurait intérêt à mieux connaître les indications à privilégier en fonction de tel ou tel type de prise en charge, mais cela n’est pas seulement valable pour la médiation animale, et c’est un débat qui touche tout le champ des psychothérapies.

 

Avec quel animal de fiction, de BD, de séries… auriez-vous aimé travailler ?

Sensibilisée au milieu équin, j’ai naturellement un faible pour Jolly Jumper. Il est incroyablement intelligent, et c’est une sorte d’alter ego à Lucky Luke, il le protège, essaie de le sortir de situations périlleuses, et en même temps, il peut se montrer borné et malicieux, comme un cheval peut l’être…

Merci Jessie et à très vite pour de nouveaux articles!

Sandie BELAIR

Pour en savoir plus:

– Notre billet: La médiation équine et le handicap psychique. D’un état des lieux à une étude d’évaluation clinique

– Notre billet: La médiation équine dans les établissements de soins infanto-juvéniles.

– L’ouvrage de Sandrine WILLEMS, « L’Animal à l’âme. De l’animal-sujet aux psychothérapies accompagnées par des animaux » , Editions du Seuil, 2011, 352 p., 23 euros

2 Responses to “La médiation équine en établissements de psychiatrie infanto-juvénile: état des lieux et évaluation clinique! Interview de Jessie Ansorge-Jeunier, psychologue!”

    avatar
    Marie
    avril 6th, 2012 at 11:13

    Merci beaucoup pour cet échange fort intéressant… Ca donne envie d’aller plus loin dans la réflexion. Est ce que la thèse de Jessie est disponible?
    Marie

    avatar
    Lucie
    avril 26th, 2013 at 22:46

    bonjour
    Je suis du Québec. Connaissez vous des personnes qui oeuvrent dans la même optique que vous?
    Merci

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