Aujourd’hui, début des brèves de l’été avec un petit clin d’œil à Annick, rédactrice du blog, et à toute son équipe! Bravo pour leur travail et leur engagement! Et merci à cette belle équipe pour tout le reste aussi… les initiés comprendront! Merci à Lætitia Gianelli, membre du groupe de réflexion Résilienfance, pour ce joli billet et pour tous ses partages (pas seulement celui-là)… Une nouvelle rédactrice du blog pointe le bout de son nez??? Qu’en pensez-vous? Bonne lecture! Sandie Bélair.
Ma journée du samedi 14 juillet s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse, une journée où faisait lien un animal doué de sensibilité et d’une capacité d’accueil formidables : l’Âne !
En effet, j’ai eu la chance de participer à la fête de l’âne organisée pour la cinquième année par l’association Ânikounâ dans la commune de Lalinde près de Bergerac.
Une telle fête, pour être réussie, demande une organisation ne laissant rien au hasard, de l’information à la réalisation en passant par la fabrication et l’installation du matériel, la mise en place des stands, le fléchage du parcours, la réalisation des crêpes…!!
Ainsi, tôt le matin, l’organisation bat déjà son plein. En arrivant, Annick, fondatrice et présidente de l’association, Anouk, co-fondatrice et Liesbeth, salariée d’Ânikounâ nous accueillent et partagent les tâches avec les bénévoles venus prêter main forte, 25 au total !
Deux heures et demi avant l’arrivée du public, nous allons chercher les ânes au pré.
D’abord le troupeau des « petits » : Tango, le doyen, 22 ans et complètement noir, Dagobert, le premier âne d’Annick, Lison et ses deux filles, Réglisse et Apache, la plus jeune qui n’a que 2 ans. Comme nous l’explique Annick : « Apache est encore un bébé ».
Puis, le troupeau des « grands » : Onasis, Pain d’Epice, le plus grand, croisé baudet du Poitou, Qafé, un âne des Pyrénées et Ouragan, un âne pie d’Irlande, qui a la particularité d’être blanc tacheté.
Nous les mettons dans le pré d’attente où ils continuent de brouter tout en sachant déjà qu’ils vont bientôt travailler. Avant l’arrivée du public, nous les préparons : brosser, curer les sabots…
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© Photo Lætitia Gianelli
Le licol enfilé et hop, chacun à son poste : certains attendent encore dans le pré et pourront se faire admirer et caresser, d’autres se tiennent prêts au parcours de maniabilité. Les derniers, comme Pain d’épice et Onasis, sont attelés pour les tours en carriole.
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© Photo Lætitia Gianelli
Presque 14h, le public commence à arriver. A l’accueil, une tombol’âne est proposée, permettant de gagner notamment une location d’âne sur la journée ou la demi-journée, Ânikounâ en proposant toute l’année, ou encore des T-Shirts aux couleurs de l’association.
Ensuite, la découverte des lieux se poursuit : le regard est d’abord attiré par les quelques ânes restés au pré, attendant le moment de relayer leurs compagnons. Puis viennent les stands, des jeux anciens sur le thème de l’âne : le Chamboul’âne, la roue aux bonnets d’âne, La c’âne à pèche, du coq à l’âne, à dos d’âne, la culotte de l’âne, le bascul’âne, le pas de l’âne…
Des musiciens ainsi que quelques jolis textes bien choisis ajoutent un peu de poésie à l’ambiance.
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© Photo Lætitia Gianelli
Pour aller sur le parcours de maniabilité, il faut un peu grimper à travers champ ou par la petite route. En arrivant les yeux des enfants s’écarquillent encore un peu plus : des ânes attendent patiemment…
– « Oh, il est beau le « nâne » blanc !
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© Photo Lætitia Gianelli
– Je te présente Ouragan. Est-ce que tu as envie de le guider ? »
Petit hochement de tête timide et grand sourire aux lèvres… La longe glissée dans la petite main et c’est parti pour une aventure avec l’âne : passer sur le pont, slalomer, enjamber la barrière…
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© Photo Lætitia Gianelli
Les plus grands sont en général davantage tentés par un tour en carriole sur le parcours sensoriel. Le doux son des carillons y résonne au gré du vent et des senteurs variées parviennent aux narines comme celle de la lavande, la menthe ou encore d’autres herbes aromatiques. Le parcours présente encore d’autres surprises comme les roues à faire tourner, les plantations de légumes et les arbres fruitiers…
17h45, la fin de journée pointe son nez. Ânikounâ aura accueilli au total 650 personnes en ce 14 juillet. Les derniers participants traînent le pas pour prolonger encore un peu le plaisir. Sur le chemin du retour, les enfants s’attardent une dernière fois près des ânes dans une ultime caresse… Quelle bonne journée nous avons passé…
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© Photo Lætitia Gianelli
Merci Ânikounâ et…
A l’ « ân-née » prochaine !!!
Pour en savoir plus:
Le site de l’association ânikounâ : www.anikouna.com
Sur la médiation asine et sur le blog:
De l’animal à l’âme, du lien au soin… un week-end de rentrée à ne pas manquer!
L’âne dans un travail de lien social: 15ième rencontre Médi’Âne du 19 au 24 novembre 2012
A petits pas vers un et un font deux!
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Lætitia GIANELLI
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Le but de cette pratique, en quelques mots, est la recherche des interactions positives issues de la mise en relation intentionnelle homme-animal. Elle est donc associée à une intentionnalité ...
août 8th, 2012 at 20:41
Merci laetitia, de ce billet sur la fête de l’âne à ânikounâ , je suis toute étonnée de voir avec quelle justesse tu as ressenti notre fête ! Mais cela refléte bien ta sensibilité, et l’accordage qui a été le notre !
Oui, la médiation animale peut-être l’objet d’une fête et d’un partage; bon nombre de nos voisins se demandaient ce que nous faisions avec nos personnes un peu « pas comme les autres » dans nos charriotes !!!
Annick