Sandie Bélair février - 13 - 2011
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Un nouveau portrait pour cette semaine… Cette fois-ci, j’ai voulu vous présenter et vous parler de Patricia Arnoux et de son association Evi’dence… Patricia, intervenante en médiation animale, travaille en milieu carcéral et fait un travail remarquable et déjà bien remarqué…  Les expériences de ce type sont peu nombreuses en France, je vous propose donc d’aller à sa rencontre et de prendre connaissance de son projet. N’hésitez pas à lui poser vos questions en déposant vos commentaires, elle y répondra avec plaisir…

Un merci particulier à TAAC (The Animal Affinity Club) pour l’utilisation de la vidéo (surtout n’oubliez pas de la regarder!!) et bien entendu à Patricia…

Sandie Bélair: Pouvez-vous nous parler de vous, de votre parcours ? Qu’est-ce qui a fait que vous êtes devenue intervenante en médiation animale ?

Patricia Arnoux: Tout part de ma passion pour les animaux. En particulier, les animaux blessés et maltraités. Petite, alors que mes copines souhaitaient devenir maîtresse d’école, je rêvais d’avoir une grande ferme dans laquelle je pourrai recueillir et soigner ces animaux.

Plus tard, j’ai commencé à participer à différentes actions en faveur des personnes dans le besoin. Je me suis dirigée vers un cursus universitaire où j’ai obtenu mon DEUG de psychologie à l’Université Louis Pasteur à Strasbourg. Mais mon attrait pour les animaux reprit le dessus et le lien entre la psychologie humaine et mon souhait de connaître mieux mes animaux se fit donc très naturellement. J’ai poursuivi mes études avec une formation de comportementaliste chez Michel Chanton en 1995. J’ai cherché à savoir ce qui créait la relation entre un maître et son chien et pour quelles raisons cette relation pouvait parfois se détériorer. Je me suis donc spécialisée dans le comportement du chien et plus particulièrement dans la relation qui unit ces deux êtres (grâce à cette formation de comportementaliste) afin de répondre à la plupart de mes interrogations!

Parallèlement, au fil des rencontres, j’ai été amenée à travailler avec des jeunes filles présentant des troubles du comportement ainsi qu’un groupe de jeunes enfants autistes en service de pédopsychiatrie à Strasbourg. Devant les besoins spécifiques de ces deux populations, j’ai réalisé qu’il fallait se mettre à la recherche d’une technique plus appropriée.

C’est à ce moment là que je découvre la Médiation Animale, technique déjà utilisée depuis plus de 15 ans à Québec. J’ai donc traversé l’Océan pour aller suivre cette formation à l‘Institut de Zoothérapie du Québec.

 

Patricia Arnoux

© Association Evi’dence

Vous êtes donc partie vous former au Québec. Pouvez-vous nous relater cette expérience ? Cette formation vous a t-elle permis d’appréhender concrètement la pratique en médiation animale et diriez-vous que les approches sont différentes des nôtres?

En plus d’avoir pu réunir mes deux passions pour l’humain et l’animal, j’ai eu aussi l’occasion de découvrir un pays extraordinaire (même si il y fait un peu froid en hiver) ! Cette expérience et cette formation m’ont permis d’appréhender et d’approcher des domaines et des publics que je ne côtoyais pas auparavant. Outre Atlantique, cette approche utilisant le lien qui unit l’homme et l’animal est utilisée depuis plusieurs années dans différentes institutions.

Cette formation m’a effectivement permis d’appréhender la pratique en médiation animale avec la plupart « des publics » sauf peut être en milieu carcéral où j’ai eu très peu l’occasion de m’y rendre. J’ai dû apprendre directement sur le « terrain » en France. J’ai eu l’impression que l’animal avait une place différente Outre-Atlantique; les normes d’hygiène sont différentes. Il est plus facilement accepté dans les hôpitaux, les établissements de soins alors que sa présence est strictement interdite dans les restaurants par exemple…

 

Evi’dence est le nom de votre association. Que signifie t-il ?

L’association EVI’DENCE a pour but de promouvoir la présence et la médiation animale dans différents établissements de santé, pédagogiques, thérapeutiques, en milieu carcéral ainsi qu’en maison de retraite, à l’hôpital, et dans les Instituts spécialisés. L’association agit pour que la présence de l’animal devienne une « évidence » dans certains établissements « fermés ».

Evi est aussi le nom de ma dernière collaboratrice à 4 pattes (une jeune Golden de 15 mois) qui démarre dans la « vie active » et qui a donc prêté son nom à l’association !! Elle a été financée par TAAC pour soulager un peu mon premier chien Sunny.

 

Votre association s’est notamment spécialisée en milieu carcéral. Pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui vous a motivée ? Pouvez-nous parler de vos débuts ? Comment ce projet s’est-il mis en place et pourquoi ?

Ce n’était pas un choix au départ mais une suite de rencontres de personnes extraordinaires qui ont permis qu’un tel projet se fasse dans un milieu si déshumanisé et si dur… La direction de l’établissement tout d’abord, mais aussi le personnel et les autres professionnels encadrants, tous à leur niveau ont contribué à l’élaboration et à la réussite de ce premier projet. Mais les besoins étaient tels que très vite la direction m’a demandé d’intervenir dans d’autres quartiers.

Depuis septembre 2008, l’association EVI’DENCE développe une grande action de médiation animale en milieu carcéral afin de répondre à des besoins très spécifiques. En effet, c’est dans un contexte très tendu que j’ai commencé mon action. Suite à plusieurs suicides de jeunes mineurs à la prison de Metz puis à celle de Strasbourg, la direction de la maison d’arrêt me demanda de venir avec mes animaux afin d’amener de l’apaisement, de diminuer les tensions et de pouvoir renouer un dialogue avec les jeunes par l’intermédiaire de l’animal. C’était un défi de taille auquel j’ai tout de suite répondu positivement car il me permettait de retrouver une population que je connaissais bien et avec laquelle j’avais envie de retravailler. Les premiers pas dans ce milieu se sont fait naturellement car la passerelle était les jeunes eux même ! Je connaissais certains d’entre eux car je les voyais en foyer ou en institutions spécialisées avant leur incarcération. La seule différence était donc les murs qui nous entouraient…

 

Avez-vous pu échanger avec des professionnels ayant mis en place le même type de projet ?

Oui, avec des professionnels ayant mis en place des projets en institutions spécialisées, maison de retraite, école mais pas encore en milieu carcéral… Je sais qu’un intervenant est à la prison de Rennes (je lui ai parlé il y a 15 jours) mais sinon je n’ai pas connaissance d’autres projets en milieu carcéral.

© Association Evi’dence

 

Avez-vous rencontré des freins ? Ou au contraire des facilités ? Pourquoi ?

Avant ma première « intervention » à la Maison d’arrêt de Strasbourg, le scepticisme et la crainte de cette « nouvelle approche » se faisaient beaucoup ressentir. En commençant par l’entrée elle-même dans l’établissement où la réticence était présente… Puis dès la première séance chez les mineurs incarcérés, l’étonnement a remplacé la crainte…En effet, les agents présents étaient agréablement surpris par le calme et l’attention soutenue de plus de 50 minutes par séance dont les jeunes faisaient preuve. Ces derniers restaient attentifs et participatifs pendant toute la séance. Le respect de l’autre, la patience, l’atténuation de l’agressivité et le partage sans problème de l’animal ont très vite été remarqués. Les jeunes se sont montrés intéressés et voulaient revenir. Une première étape était franchie !

Maintenant, l’entrée dans l’établissement se passe de mieux en mieux. Je sens de plus en plus de compréhension de notre action. Notre passage attire l’attention bienveillante de beaucoup de personnes. Le personnel vient caresser mon chien, observe les autres animaux, me pose beaucoup de questions sur les races, leurs habitudes de vie, leurs expériences personnelles. Les agents me demandent comment vont Sunny (mon golden) ou Lola (ma furette).

 

Quels sont les détenus bénéficiaires de ce programme et concrètement que leur proposez-vous ? Comment travaillez-vous ?

Les personnes concernées par cette action sont des prévenus ou des personnes déjà jugées. A ce jour, 10 quartiers sont concernés par l’action de la médiation animale : femmes, mineurs, hommes (4 quartiers spécialisés), psychiatrie, affaires de mœurs, isolement. Cela représente environ 300 personnes sur une année.

Je me déplace donc dans les différents quartiers accompagnés de mes animaux pour des séances d’une heure chacune à raison de 60 Heures par mois actuellement.

D’autre part, j’ai proposé une action où 20 détenus sont aujourd’hui référents permanents d’animaux. Pour ce faire, deux locaux de présence et de médiation animale (bientôt un troisième au Quartier des femmes) de respectivement 40m2 et 30 m2, ont été installés dans le quartier des mœurs, et abritent au total 20 petits animaux domestiques, vivant à demeure dans la prison. Les chiens et le chat ne restent pas sur place.

Chaque détenu dit « référent » a l’entière responsabilité d’un animal qui devient son compagnon de soutien.

Enfin, 3 mineurs bénéficient actuellement d’un animal en cellule individuelle. Il doit en échange de cette présence en cellule, en assumer financièrement la charge de nourriture, litière, jouets etc.

 

Avec l’aimable autorisation de TAAC (The Animal Affinity Club)

© TAAC 2010

Certains médiateurs vous paraissent-ils plus pertinents ? Lesquels et pourquoi ?

Mes chiens représentent mes premiers médiateurs. Je dirais qu’ils sont polyvalents et sont ma « porte d’entrée » et mon premier contact avec les bénéficiaires. Ce sont aussi de véritables supports à la communication. Nombre de sujets peuvent être abordés grâce à eux. La personne, en leur présence, laisse tomber les barrières et se confie avec plus de confiance. C’est un confident exceptionnel. Il ne juge pas. Il est affectueux.

En ce qui concerne les autres animaux, ils sont choisis pour leur spécificité. A nous, en tant que professionnel, de connaître parfaitement les habitudes de vie de chacune des espèces, leurs préférences, pour trouver le partenaire idéal et l’exercice à mettre en place afin d’atteindre les objectifs demandés. Nous devons par ailleurs être très vigilants en tant qu’intervenant au bien être de l’animal présent tout autant que de la personne.

 

Quels sont aujourd’hui les effets sur les détenus ? Qu’observez-vous ? Comment évaluez-vous votre programme ?

La présence animale et la médiation animale (PMA) apportent de nombreux bénéfices pour des populations fragilisées, anxieuses et désocialisées. En effet, la PMA diminue le sentiment d’isolement, l’agressivité et l’anxiété ; elle favorise l’altruisme, représente une source d’affection et procure un sentiment d’utilité pour la personne.

Ce programme d’humanisation et de resocialisation a généré des résultats probants. Nous avons pu observer que les détenus participant au programme, se sentent également revalorisés et responsabilisés. Ils intègrent la nécessité et les bienfaits d’un travail comportemental sur eux-mêmes en vue de préparer leur réinsertion.

Une évaluation est menée à la fin de chaque session et sera effectuée sous forme d’entretiens et de rapport qualitatif.

D’autres méthodes d’évaluation et indicateurs seront choisis au regard des objectifs ci-dessus :

• Échanges en groupe animés par la Responsable Formation professionnel

• Entretiens individuels d’approfondissement – face à face avec le détenu

• Questionnaire d’auto-perception par le détenu avant/après chaque module

• Suivi des sortants multirécidivistes

• En prévision, un indicateur SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation).

 

Avez-vous la possibilité de faire du lien avec les psychologues ou avec d’autres professionnels de la santé à propos de ce projet ou de certains détenus car l’un des premiers objectifs de ce programme, me semble t-il, était la prévention contre le suicide?

En effet, au départ, en septembre 2008, le programme de médiation animale a été mis en place afin de contribuer à la prévention des suicides et diminuer les tensions, entre surveillants et détenus ainsi qu’entre les détenus eux-mêmes.

Ce programme a aujourd’hui également pour objectif de permettre aux détenus d’engager un travail durable sur eux-mêmes.

Il constitue désormais, depuis septembre 2010, le premier module d’un cursus de formation auquel vont participer 20 détenus en 2011. Le deuxième module est constitué d’ateliers d’entrainement au développement comportemental, animé par le cabinet YUMEUS spécialisé dans le développement de l’intelligence émotionnelle. Nous travaillons donc dans la mesure du possible, en collaboration avec les autres professionnels afin de cibler au mieux nos objectifs.

Je travaille également avec certains psychologues, les gradés de chaque bâtiment, le chef de détention et la direction.

 

Bénéficiez-vous  de supervision ou d’analyse de la pratique ?

Oui, je travaille tous ces aspects avec le cabinet YUMEUS : conseil, accompagnement en développement comportemental par intelligence émotionnelle, assistance.

Comment vos chiens réagissent à ce travail et comment gérez vous leur emploi du temps pour qu’ils restent bien dans leurs pattes et dans leurs têtes?

Lorsque j’arrive sur mon lieu de travail, mes chiens montrent des signes de plaisir, d’excitation même. J’en ai toujours un des deux à la fois (j’alterne un jour sur deux) pour qu’ils puissent chacun se reposer à tour de rôle. Des grandes ballades à la sortie, du repos, des jeux, voilà comment se déroulent les journées de mes collègues à 4 pattes. Tant que j’arriverai au travail avec la laisse devant moi, je continuerai; si je dois tirer sur la laisse pour qu’ils me suivent, j’arrête…

 

Selon vous, existe-t-il des limites à la médiation animale en milieu carcéral ?

Oui, évidement ! Tout est sous tension et le moindre petit évènement peut prendre une importance démesurée. Il est nécessaire de toujours anticiper et être très vigilant. Les compétences des intervenants en médiation animale sont donc primordiales et nécessitent une formation particulière.

 

Quels sont vos projets ?

Les objectifs sont désormais de :

1. Développer les interventions dans les quartiers travailleurs, femmes et mineurs

2. Etendre le programme aux sortants.

3. Installer un troisième local de présence animale au quartier femmes (prêt en janvier)

4. Développer les projets individuels de petits animaux en cellule.

5. L’essaimage du programme est encouragé, dans un premier temps dans la région Est, pilote, puis nous aimerions l’élargir à d’autres établissements en France.

Il est également nécessaire de mettre en place une formation professionnelle spécifique au milieu carcéral si particulier. Nous sommes actuellement en train d’y travailler.

Comment peut-on soutenir votre association et s’engager à vos côtés ?

L’actuel programme de présence et médiation animale à la maison d’arrêt de Strasbourg doit être préservé pour pouvoir être étendu. Or ce programme doit toujours trouver les fonds nécessaires. En effet, depuis deux ans maintenant, l’association PARENTHESE finance ce programme avec un grand soutien. Aujourd’hui c’est la formation professionnelle de la direction interrégionale qui prend le relais pour l’année 2011. Cependant la demande croissante nous oblige à multiplier les sources de financements pour répondre à toutes les attentes. La direction de l’administration pénitentiaire, TAAC et EVI’DENCE activent à ce jour leurs leviers respectifs pour sauvegarder le programme ; maintenant nous avons vraiment besoin de soutien à l’association sous forme de dons aussi petit soient-ils. Ces dons peuvent être défiscalisés. Nous cherchons également des partenaires et des sponsors qui seraient prêts à s’investir pour le financement de la nourriture, du matériel nécessaire à l’entretien des animaux et des frais vétérinaires.

Toutes les générosités qui vont s’exprimer pour soutenir ce programme d’avenir seront bienfaitrices !

 

Comment gérez-vous vie associative et travail sur le terrain? Je sais combien il est parfois difficile, en tant que fondatrice, de concilier les deux…

Cela demande beaucoup d’énergie, de temps , et on y met beaucoup de son cœur… Mais heureusement je suis entourée de personnes extraordinaires au niveau personnel mais aussi au sein de l’association; des personnes qui me soutiennent au quotidien et qui m’offrent une aide précieuse et sans lesquelles je ne pourrais pas faire tout cela…

Quelle est votre vision aujourd’hui de la médiation animale en France ?

L’animal nous est familier. Je pense que l’on revient à des valeurs sûres où associer l’animal au « Mieux- être » de l’être humain s’impose à nouveau comme une évidence..

Tant que ces démarches se font dans un respect mutuel, elles se développeront naturellement. C’est un métier d’avenir.

 

Avec quel animal de roman, de BD, de mythologie… auriez-vous aimé travailler ?

Avec Bill bien entendu (Boule et Bill de Roba)

 

Souhaitez-vous ajouter autre chose?

Je crois que tout est dit…

EVI’DENCE RECRUTE

L’association recrute un intervenant en relation d’aide par la médiation animale.  Il devra exercer sous le statut d’auto-entrepreneur et travaillera 10 à 15h par semaine.

Le domaine d’intervention est exigeant. Le profil demandé nécessite donc de solides connaissances et diverses compétences.

Pour postuler, vous devez posséder:

– un diplôme dans le milieu social, en relation d’aide et / ou en psychologie humaine (éducateur spécialisé, moniteur éducateur, psychologue etc …);

– un diplôme dans le milieu canin (comportementaliste, éducateur canin serait un plus);

– des animaux.

Envoyez CV et lettre de motivation à Patricia Arnoux: patricia@evi-dence.fr

Pour en savoir plus:

Le site de l’association Evi’dence

Le site de TAAC (The Animal Affinity Club)

Un diaporama sonore sur le travail de Patricia sur le site de pelerin.info: à découvrir.

Sandie BELAIR

5 Responses to “Une expérience de médiation animale en milieu carcéral!”

    avatar
    Natacha Darduin
    mars 17th, 2011 at 8:55

    Quelle belle initiative ! Merci Patricia pour le partage de votre expérience et de votre parcours. Je vous souhaite réussite et longue vie à vos projets !
    Natacha

    avatar
    Marie
    mai 1st, 2011 at 15:22

    Bonjour … actuellement je m’informe sur le chien médiateur, visiteur, accompagnateur … et je « tombe » sur votre site … admiratif, encourageant; le chien apporte du bonheur et en même temps nous lui apportons du bonheur en le rendant utile … un chien utile, responsable, se sent heureux et fier; incroyable parcours que vous avez eu jusqu’ici, c’est courageux e votre part et exemplaire … je pense et espère que mon colley aura un jour le bonheur d’être chien médiateur, si il le veut, si il en est heureux, si il convient … bonne continuation.

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    Niki
    juin 20th, 2015 at 11:20

    Bonjour Patricia, je suis tombée sur vous durant ma recherche. En effet je désirerai me « recycler » dans cette voie, la médiation animale. Je cherche donc à savoir ou je pourrai recevoir le cursus nécessaire en France. Je vous remercie d’avance pour toute aide que vous pourriez me procurer.

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    Sonia D
    avril 2nd, 2018 at 21:25

    Bonjour,
    Je suis actuellement étudiante en soins infirmiers en 3ème année et j’élabore mon mémoire sur la médiation animale. Aussi je recherche des infirmiers/ères (soignants issus de ma formation) qui pourraient répondre à mon questionnaire afin de recueillir leurs expériences. Le milieu dans lequel vous intervenez est très intéressant pour ma part et j’espère que vous allez pouvoir m’aiguiller vers les personnes que je recherche. Merci à vous. Sonia

    avatar
    Sandie Bélair
    avril 5th, 2018 at 17:27

    Bonjour Sonia,
    Le mieux est de contacter Patricia directement via son association car je crains qu’elle n’ait connaissance de votre message sur ce blog. Merci Bonne continuation Sandie

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