Sandie Bélair mai - 22 - 2012
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Depuis, septembre 2011, Résilienfance anime un groupe de réflexion sur les pratiques en relation d’aide et thérapie médiatisées par l’animal !

Voilà un groupe qui a été un peu chahuté par le tourbillon médiation animale, un groupe qui a longtemps cherché ses bases, ses marques, un groupe avec un passé, une histoire qui font aujourd’hui sa force !

Mais, que fait ce groupe, qui le compose, comment fonctionne t-il, quelles ambitions et quels projets porte t-il ? Car voilà un collectif qui semble avoir reçu de nombreux adjectifs…

Le collectif est actuellement constitué de 20 personnes et comme cela a été annoncé dès sa création, il diffère d’autres groupes existants : que ce soit au niveau de l’organisation, du fonctionnement et de l’engagement des membres !

Au lendemain de notre 1er séminaire (12 et 13 mai) et à la veille de notre dernière réunion avant la pause estivale (9 juin : la cinquième déjà), voici (quelques) nouvelles de ce collectif pas comme les autres !

Un espace entre pratiques et savoirs !

Pour rappel, un des objectifs de Résilienfance, selon ses statuts, est de « faciliter la communication et les échanges régionaux, nationaux ou internationaux en médiation animale». Le blog de la Médiation Animale mis en place il y a quelques années témoigne, déjà, de cet intérêt pour l’échange et l’information sur cette pratique.

 

 

 

Le groupe de réflexion est depuis longtemps un projet latent de l’association ! Les différentes rencontres mais également les nombreux échanges et contacts avec des porteurs de projet nous ont conduits à le mettre en forme puis en œuvre ! C’est un groupe qui a une vocation nationale et accueille des professionnels de toute la France !

 

Missions et objectifs :

1) Favoriser les rencontres et les échanges entre praticiens en médiation animale. Ces échanges peuvent se décliner sous plusieurs formes (liste non exhaustive):

– Réflexions et recherches sur des thématiques choisies par le groupe (ex le toucher en médiation animale) ;

– Etudes de cas/analyse de pratiques. Des situations cliniques pourront être exposées et le groupe pourra apporter un « éclairage » au praticien ;

– Accueil d’experts de différentes disciplines ;

– Accueil et accompagnement des étudiants;

– Actualités de la médiation animale, connaître et se tenir informés des différents projets, colloques, recherches…;

– Mise en place d’un axe solidarité (accompagner et soutenir les différents porteurs de projets) – développer un groupe ressources ;

2) Mutualiser les compétences et expériences dans le but de promouvoir la médiation animale

– Favoriser les échanges avec d’autres groupes de réflexion ;

– Organiser conférences et colloques ;

– Proposer des publications;

– Favoriser le développement de recherches et de programmes d’évaluation (en lien avec des professionnels du domaine animal) ;

Au sein de ce groupe, il nous paraît essentiel d’y réunir la pratique, la transmission du savoir et son approfondissement, la solidarité et la communication.

 

 

© Photo Association Résilienfance


Que fait-on dans ce groupe et qui le compose ?

Au cours des dernières réunions, nous avons visionné des vidéos d’ateliers de médiation animale ! Ce travail a permis d’alimenter les échanges sur la pratique, la posture professionnelle, le bien-être de l’animal… Nous avons évoqué certaines méthodes d’observation dont la méthode Esther Bick ! Des études de cas ont également été présentées et nous avons pu notamment réfléchir ensemble à l’évolution de certaines prises en charge. Et enfin, nous nous sommes passés nos petits tuyaux en tout genre: lectures, rencontres, colloques… Nous avons fait bien d’autres choses, encore, mais elles restent internes au groupe (désolée…) !

La grande richesse de ce groupe réside dans le fait qu’il réunit des professionnels de divers horizons : éducateurs spécialisés, responsables de lieux de vie, pédo-psychiatres, personnes proposant des ateliers ludiques et pédagogiques en établissements, psychologues, cadres de santé etc… des regards croisés qui favorisent le questionnement, la remise en question, l’ajustement, l’ouverture et donc l’évolution de la pratique !

Un engagement des membres !

L’engagement des membres, la cohésion et la dynamique de groupe sont au cœur de cette initiative !

Ainsi, chaque personne souhaitant rejoindre le groupe doit nous soumettre une lettre de motivation. Nous pouvons ainsi prendre connaissance de la demande, du parcours et bien sûr de la motivation du candidat ! Car à notre sens, le participant doit s’engager pleinement dans le groupe, dans les échanges et apporter lui aussi de la matière à penser, réfléchir, travailler… apporter en quelque sorte sa pierre à l’édifice !

 

© Photo Association Résilienfance


La participation au groupe nécessite une adhésion à l’association Résilienfance de 17 euros. Chaque membre doit donc être en accord avec les statuts et la charte de déontologie de l’association, charte élaborée par notre équipe en 2008. Le groupe se réunit tous les deux mois, le samedi, à Bordeaux (5 à 6 réunions par an). Les dates des rencontres sont posées d’une réunion à l’autre afin de permettre au plus grand nombre d’être présent.

Nous souhaitons un engagement des membres, également, par leur présence régulière lors des rencontres et réunions (présence minimum : trois réunions par an).

Pour ceux qui souhaitent nous rejoindre, vous trouverez toutes les informations sur le site de Résilienfance, une rubrique est dédiée au groupe!

Des séminaires thématiques

Afin de renforcer la dynamique et la cohésion de groupe mais aussi d’approfondir nos connaissances et nos pratiques, des séminaires portant sur une thématique précise sont proposés. Ils sont construits en fonction des centres d’intérêts, des envies et des besoins des membres du groupe! Seuls les membres du groupe peuvent y assister et là encore les membres assidus !

Notre premier séminaire a eu lieu les 12 et 13 mai derniers. La thème était « l’éthologie » et à cette occasion, nous avons requis la présence de Jean-Claude Barrey que l’on ne présente plus (c’est aussi un rédacteur officiel du blog). Nous avons été accueillis par l’association Ânikounâ qui pratique la médiation animale avec les ânes en Dordogne (Annick Labrot, présidente de cette association est encore un de nos rédacteurs officiels) et qui a contribué grandement à la réussite de ce premier séminaire!

 

 

© Photo Association Résilienfance

 

Ce fut un séminaire étonnant, riche, studieux… Une sorte d’évasion dans un quotidien médiation animale parfois, souvent, semé d’embûches ! Un week-end haut en couleur, en échanges , en découvertes et en bonne humeur ! Une expérience prometteuse, à renouveler très vite ! Merci Jean-Claude, merci Ânikounâ (quel boute-en-train cette Annick!) et merci le groupe!

 

Notre aventure groupe est belle et bien en marche et nous en sommes ravis! L’avenir s’annonce très prometteur!

La prochaine réunion aura lieu le 9 juin ! La dernière avant la pause estivale !

Sandie BELAIR

Pour en savoir plus:

Le groupe de réflexion Résilienfance

2 Responses to “Le groupe de réflexion Résilienfance # 1”

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    Nicolas E
    mai 29th, 2012 at 17:37

    Pour paraphraser l’une des répliques que j’entends le plus souvent lorsque j’annonce des rencontres ou événements : quel dommage que ce ne soit pas en région parisienne !

    En tous cas félicitations pour la mise en route de ce groupe de réflexion, pour le faire vivre et pour partager ses travaux avec nous. Un outil bien utile qui montre que l’ouverture et la pluridisciplinarité sont toujours plus pertinentes et fructueuses que les clivages ou l’élitisme contre lequel on butte trop souvent dans nos métiers. Bravo et longue vie !

    avatar
    annick Labrot
    juin 2nd, 2012 at 21:27

    Merci Nicolas, de ces encouragements. En effet la rencontre n’était pas Parisienne mais Périgourdine, on ne s’en plaindra pas !
    Pour autant si Parisien il faut nous en avions une (et pas des moindre !)
    « Trèfle » de plaisanterie, ce groupe est un patchwork de belles personnes (Parisiennes ou pas), de gens de qualités pas seulement par leur qualification professionnelle de base mais aussi et surtout par l’empreinte réelle, l’attention et l’implication à/pour la médiation animale.
    Cela soude peu à peu, pas à pas ( ça prend du temps) un groupe.
    Chacun y est porteur d’une expérience, d’une espérance, d’une réflexion, d’un projet ….Les réflexions se construisent et se formalisent, couplage d’observations cliniques et de réflexions théoriques ….
    Je pense que cela va bientôt générer des publications, des contenus partageables au plus grand nombre.
    Mais ces visées sous-tendent un réel travail, au-delà de la réunion des membres… On sent bien une émulation, une stimulation à aller plus loin. L’énergie est bien là, en tout cas pour ma part.
    L’envie me prend de reprendre la devise de l’association médi’âne : Une œuvre est réussie quand une fois exposée elle donne à celui qui la regarde, l’irrésistible envie d’inventer … ( Pablo Picasso)
    C’est souvent le sentiment qui m’anime quand je retourne sur mes terres et dans mon troupeau (d’ânes), après un regroupement du groupe de réflexion ….
    Et c’est déjà pas si mal !

    Annick

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La Médiation Animale ? Telle est la question pour un grand nombre de personnes … Le but de cette pratique, en quelques mots, est la recherche des interactions positives issues de la mise en relation intentionnelle homme-animal. Elle est donc associée à une intentionnalité ... Lire la suite

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